LES « RICOIS » A MAREIL-MARLY

Nous ne disposons pas d’information sur la date de construction ou de rénovation de la propriété située rue de Port Marly (précédemment dénommée « Le Boulevard ») et dans laquelle a vécu la famille RICOIS.

Toutefois, nous avons l’assurance que, dès le début du 18ème siècle, il existait une construction à cet endroit. En effet, cette construction est visible sur un plan établi en 1726. Aucune information également sur la date de la pose du cadran solaire et de l’origine de l’inscription qui y figure « Ne t’en va pas ».

Nous savons également qu’en 1823 cette maison/cour et son jardin appartenait à Pierre Antoine BEZUCHET (bourgeois-GrandChamp).


Extrait cadastre 1820 (Mareil-Marly, avant le passage de la ligne de chemin de fer)

Qui était Pierre Antoine BEZUCHET ?

C’était un riche marchand-drapier « spéculateur », qui demeurait à Paris et avait fait fortune grâce au décès de Louis XV. Il était vraisemblablement un « pionnier de l’optimisation fiscale ».Cette personne était en effet très connue pour acquérir nombre de propriétés et les mettre en « non-valeur », afin d’être dispensé d’en payer les impôts. C’est ainsi qu’il est devenu propriétaire, entre autres, d’une partie du Château de Saint-Germain, d’une partie de l’Hôpital de Saint-Germain fondé par Madame de Montespan, des hôtels d’Harcourt, de Vendôme et de Noailles, d’un jardin Rue de Lorraine à St Germain, d’une maison au Cœur-Volant, d’une tuilerie à Marly, du Château de Port-Marly. II achète aussi en 1817, le Clos des Malades, et diverses parcelles qui deviennent ainsi intégrées au Domaine de Grandchamp. En 1791, il a acquis aux enchères le château de Grandchamp et son domaine appartenant à la veuve de Louis-Godefroy HOUDIART de MAREIL. (En 1751, le fils du Sieur Jean-François HOUDIART, Louis-Godefroy hérite des titres et du Domaine de Grandchamp).

Liste des différents propriétaires et/ou habitants depuis 1823 (selon cadastre et tables de recensement) :

1823                BESUCHET Pierre Antoine

1833 Comte d’AUDIFFRET (receveur général)

1844                RICOIS Jacques Edmé

1882                RICOIS Octavie

1911                RICHARD Anastasia

1914                RICHARD Gaston

1929                REBUSSEL Avocat à Paris

1931                DELORT Maurice

1944                DELORT Martine (épouse DUPRE)

Jacques Edmé RICOIS (1767/1854)

Marchand drapier

Jacques Edmé est né à Chateaudun en 1767 et est le premier membre de la famille RICOIS qui habite cette maison acquise par son fils, François Edme le 27 février 1844 au prix de 6 000 francs (du moins, c’est ce qui a été déclaré chez le notaire).

Jacques Edmé RICOIS est marchand drapier et a épousé Francoise Angelique SOUCHAY en 1794 à Courtalain (Eure-et-Loir), née à Courtalain. Ils décéderont à Mareil-Marly, lui le 27 janvier 1850 et son épouse le 5 avril 1854.

Ils figurent tous deux sur la liste de recensement de 1846 en tant que rentiers à l’adresse du « 3 Boulevard » ainsi qu’un de leur fils Albert âgé de 31 ans. Ils resteront dans cette propriété jusqu’à leur décès.

Francois Edmé RICOIS (1795/1881)

Artiste peintre

Après le décès de sa mère, François Edme occupe cette maison comme « Maison de villégiature » (1) et n’y passe que quelques temps, d’autant que celle-ci est présentée dans la presse comme maison à louer. Il demeure au 5 Quai Voltaire à Paris et n’apparait sur aucun de recensement de la commune de Mareil-Marly. Il est probablement venu s’installer définitivement après 1876 et s’y est éteint le 21 janvier 1881.

Annonce parue en 1857 dans « Industriel de St Germain en Laye »

Il est né le 28 août 1795 à Courtalain (Eure et Loir), aîné d’une fratrie de six enfants.

Sa famille place le petit Francois Edmé âgé de 13 ans dans une étude de notaire pour y apprendre le métier. Le notaire, chez qui il est apprenti, juge rapidement que le jeune enfant n’a pas de prédisposition pour ce métier et le rend à ses parents. C’est le duc de Montmorency, chatelain de Courtalain, qui dirige l’enfant vers une de ses relations, le peintre GROS (2) pour y parfaire son apprentissage en tant qu’artiste-peintre.

C’est à l’âge de 21 ans qu’il intègre l’école des Beaux-Arts et qu’il devient l’élève entre autres de GIRODET, et BERTIN. (3)

Il débute au Salon (4) en 1819 et y participera tout au long de sa vie, sa dernière exposition datant de 1880, quelques mois avant sa mort. Il fut récompensé d’une médaille de deuxième classe en 1824. Il participera aussi à de nombreuses expositions de province et sera médaillé à Douai, Lille, Toulouse et Cambrai.

RICOIS était un peintre « paysagiste » talentueux qui peignait selon les données du moment de manière à plaire à la majorité du public. On sait également qu’il a énormément voyagé en France et en Suisse. Sa technique est diverse : les paysages sont traités à l’huile, à l’aquarelle, au lavis, et il s’adonne également au « fixé sous verre » (5), procédé en vogue au XIXème siècle.

Celui-ci exécutera près de 150 toiles répertoriées (huiles, aquarelles …) dont certaines représentent Courtalain, le village de son enfance et Mareil-Marly.

Dans ses œuvres peintes, comme dans ses aquarelles et ses lithographies, Ricois montre un grand souci du détail. Si elles sont pour lui un moyen astucieux de s’assurer une riche clientèle, dont la Duchesse de Berry, ses innombrables vues de villes, de châteaux, de résidences royales ou particulières (Rosny, Chenonceaux, Dampierre, Versailles, etc..) constituent de précieux témoignages sur des monuments parfois disparus ou souvent modifiés. Excepté la Suisse dont il présente 36 des vues dès 1824, Ricois n’a voyagé qu’en France. A Paris, les musées du Louvre et Carnavalet ainsi que le Sénat possèdent des œuvres de Ricois dans leurs collections. Les châteaux de Sceaux et de Versailles exposent également des toiles du peintre qui est également bien représenté en province dans les collections des musées de Cambrai, Châteaudun, Poitiers et Chartres

Il épouse Marie Constance DENIN (1802/1831) le 23 avril 1827. De cette union naît le 2 décembre 1830 une fille Marie-Octavie, qui sera son unique enfant.

Il aurait sans doute connu une carrière artistique beaucoup plus prestigieuse, si un deuil cruel, la mort de sa jeune femme en 1831, Marie Constance DENIN, survenue peu après la naissance de sa fille et seulement après quatre ans de mariage, ne l’avait dévasté. Il ne se remariera jamais.

Devenu neurasthénique, il s’installa à Nantes, y créa un atelier « pour les deux sexes », et y forma de nombreux élèves jusqu’en 1834.

Il sera notamment le professeur de Joseph-Philibert GIRAULT de PRANGEY (6), avant que celui-ci n’intègre L’Ecole de beaux-arts de Paris.

Puis, il se remis à parcourir la France et s’adonna ensuite à la représentation des châteaux de la Loire.

Mais il avait perdu de son originalité et n’obtint plus le succès qu’il avait rencontré en son début de carrière Il reçut toutefois une médaille de bronze à l’exposition internationale de Londres en 1875. Ce fut sa dernière récompense.

On estime à plus de 150 œuvres produites par F.E. RICOIS qui passa la dernière partie de sa vie à Mareil-Marly où il vécut encore quelques années. Il s’inspira beaucoup des paysages de la région mais dû renoncer à son exercice perdant progressivement la vue et la santé.

Il s’éteindra dans sa maison de Mareil-Marly le 21 janvier 1881, âgé de 85 ans.

ACTE DE DECES

L’an mil huit cent quatre-vingt-un le vingt-deux janvier à midi, par-devant nous Jean François Hippolyte Cayeux, Maire et Officier de l’Etat civil de la commune de Mareil-Marly arrondissement de Versailles département de Seine-et-Oise, sont comparus Messieurs Auguste Jean Baptiste Pescheux, capitaine en retraite, âgé de cinquante-neuf ans, et Charles Etienne Beauvais, Propriétaire âgé de cinquante-cinq ans, tous deux domiciliés à Mareil-Marly, voisins du décédé, lesquels nous ont déclaré que François Edme Ricois, artiste-peintre, âgé de quatre-vingt-cinq ans domicilié à Mareil-Marly, né à Courtalin (Eure-et-Loire), fils des défunts Jacques Edme Ricois et Françoise Angélique Souchay, veuf de Marie Constance Denin, est décédé hier, en son domicile, à une heure du matin. Et après nous être assuré du décès, nous avons dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec nous lecture faite

Certains lui attribuent également, sans toutefois qu’il n’y ait d’élément justifiant de cette paternité, la peinture murale située dans le cœur de l’église de Mareil-Marly « Lapidation de Saint Etienne » réalisée durant la deuxième moitié du XIXème siècle. Cela semble peu probable car une peinture murale nécessite une technique particulière jamais pratiquée par   F.E. RICOIS. De plus cette composition ne correspond en rien à son style.

Mais il est vrai qu’à ce jour l’auteur de cette peinture nous est toujours inconnu !

Quelques œuvres de F.E. RICOIS relatives à MAREIL-MARLY


François Edmé RICOIS : Vue de l’Église de Mareil-Marly, « 1842 » (45*70)

François Edmé RICOIS : Vue de l’église de Mareil-Marly, « 1862 » (46*100)


François Edmé Ricois : Eglise de Mareil-Marly, 1841. Ce tableau a été exposé dans l’église de Mareil-Marly, le 06/12/1998, prêté par son propriétaire, un industriel allemand

François Edmé RICOIS : Eglise de Mareil-Marly, 1841. Ce tableau a été exposé dans l’église de Mareil-Marly, le 06/12/1998, prêté par son propriétaire, un industriel allemand

FRANÇOIS EDMÉ RICOIS (Courtalain 1795-Paris 1881), peintre, Paris. Sur les dessins de l’artiste vendus par la galerie Prouté, Paris.

Ce cachet a été créé par la galerie Paul Prouté, à Paris, à l’occasion de la dispersion au début des années 1970 d’un ensemble de feuilles de l’artiste provenant d’un album familial. Voir par exemple le catalogue périodique de la galerie No 57, printemps 1973, nos 158 à 216. Le rédacteur du catalogue souligne que ce peintre « serait probablement oublié s’il n’avait laissé un œuvre documentaire considérable, constitué par des vues de châteaux et résidences particulières dont ce sont souvent les seules représentations ».
Ce cachet était apposé soit sur les dessins, soit sur les montages des dessins souvent réalisés au sein de la galerie
. marquesdecollections.Fr

Marie-Octavie RICOIS épouse RICHARD (1830/1908)

Artiste peintre

Octavie (fille de François Edme) est née à Paris le 2 décembre 1830. Sa mère est décédée peu de temps après sa naissance. Nous n’avons que très peu d’informations concernant son enfance.

Mais il est fort probable que ce sont ses grands-parents qui ont assuré son éducation à Paris, pour soulager son père très affecté par le décès de son épouse. Du reste, ses grands-parents, lorsque Octavie fut âgée de 16 ans, se sont retirés à Mareil-Marly.

Octavie a choisi le chemin de son père et sera son élève.

Léon COGNIET (7) sera aussi son professeur.

Elle se marie à Paris le 16 juin 1855 avec Charles RICHARD (1813-1887) qui est professeur de littérature.

Ils auront 2 enfants :

  • Marie, Anastasie, Catherine

Née à Paris le 11 octobre 1856 et décédée à Mareil en 1926

  • Antoine, François, Gaston

Né à Paris le 29 septembre 1860 et décédé à Bordeaux le 9 juin 1945

Il sera professeur de sociologie à la faculté de Bordeaux

Gaston Richard, Sociologue. -Professeur à l’Université de lettres de Bordeaux, fut un ancien membre de l’Ecole normale supérieure, section 1880, passe son agrégation de philosophie en 1885 où il finira 9e. Il devint en 1892 docteur ès-lettres en soutenant à la Faculté des lettres de Paris ses thèses portants sur les sujets suivants Essai sur l’origine de l’idée de droit, et sa thèse complémentaire De psychologico apud cartesium mechanismo traduit en français : Le mécanisme psychologique par Descartes. Gaston Richard est nommé professeur de philosophie au lycée du Havre puis succèdera Durkheim à la chaire de sociologie à l’Université de Bordeaux. Membre éminent de L’Année sociologique, Gaston Richard rompit néanmoins avec l’école durkheimienne vers 1905. Il s’opposa notamment au père de la sociologie française sur la question du positivisme et de l’analyse du phénomène religieuxWikipedia

Octavie sera peintre pastelliste et copiste. Il ne nous reste aucune information sur le travail qu’elle a produit, hormis, concernant ses réalisations de copiste, à savoir :

Eglise de Bobigny : La Grande Vierge, Copie MURILLO

Eglise d’Asnières : Ma Madeleine, Copie LE GUERCHIN

Eglise de Mareil-Marly : Naissance de la Vierge, Copie MURILLO

On doit donc à Octavie RICOIS, le tableau « Naissance de la Vierge », d’après MURILLO, situé au-dessus de la porte de l’église de Mareil-Marly, face au Chœur, dont on trouve la description détaillée et une synthèse peu flatteuse sur le site du Ministère de la Culture :

C’est en 1881, que le couple Richard et leur fille Marie Anasthasie, élisent domicile à Mareil-Marly et figurent sur le recensement. Marie Anasthasie est alors âgée de 25 ans et est mentionnée comme exerçant la profession d’institutrice.

Puis de 1886 à 1896 la maison reste à nouveau inoccupée, celle-ci est probablement utilisée à nouveau comme maison de villégiature. L’adresse figurant sur le recensement est devenue le 55 rue Tellier Frères.

C’est en 1901, quatre ans après le décès de son mari, qu’Octavie vient s’installer définitivement avec sa fille Marie Anasthasie à Mareil-Marly où elle décédera le 29 décembre 1908, à l’âge de 78 ans, en présence de sa fille. Sur l’acte de décès, il est mentionné que Marie Anasthasie  est célibataire et sans profession.

Marie Anastasie Catherine Richard (1856 – 1926)

Marie Anasthasie (petite-fille de François Edmé) ne s’est jamais mariée. Elle s’est installée définitivement à Mareil-Marly, à l’âge de 45 ans où elle y a vécu seule après le décès de sa mère. Elle semble avoir exercée la profession d’institutrice puis « Auteur-Poète » comme précisé sur le recensement de 1911. Il n’y a malheureusement aucune trace de ces écrits.

Elle est décédée à Mareil-Marly, le 24 juin 1926, à l’âge de 69 ans.

Après son décès, la maison reprendra sa destination de maison de villégiature jusqu’en 1931.

DEVENIR DE LA PROPRIETE :

En 1929, celle-ci est reprise par un avocat de Paris, du nom de REBUSSEL, puis est revendue à Maurice DELORT, médecin à Paris, originaire de Chateauneuf sur Cher. Celui-ci est l’époux de Simone GOHIER, qui décédera le 13 avril 1934.

Sur le recensement de 1931, on constate la présence dans cette maison de Gabrielle et Gustave GOHIER, les parents de l’épouse de Maurice DELORT ainsi que la présence de leur petite fille Martine DELORT, née en 1921 à Paris.

L’adresse de la propriété est devenue la rue de Port Marly (adresse actuelle).

Martine DELORT, épouse DUPRE s’établira définitivement dans cette maison avec son époux et y élèvera ses enfants. Elle est décédée à Mareil-Marly le 3 janvier 2017 et inhumée dans le cimetière de Chateauneuf sur Cher.

Le 10 février 1970, une avalanche engloutissait le centre UCPA de Val d’Isère, faisant 39 morts dont Michel DUPRE âgé de 20 ans. Michel a été élevé à Mareil-Marly et était l’un des fils de Martine DUPRE.


Paris vue du pont RoyalParismusée Carnavalet. F.E. RICOIS

Glossaire :

(1) Villégiature est un mot d’origine italienne, la maison de villégiature est mise à la mode au XVIème siècle par de riches vénitiens désireux de vivre à la campagne dans des lieux privilégiés, faisant ainsi revivre les mœurs patriciennes de l’ancienne Rome. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on parle de « maisons de campagne », « maisons de plaisance » ou simplement « campagnes » que nobles, financiers opulents ou artistes de cour édifient au milieu de grands parcs d’agrément, accueillant à la belle saison familles et amis. D’ostentatoires demeures établies dans de vastes parcs sont construites. Au XIX° siècle, la donne change : sous l’influence des théories médicales en vogue et grâce à la diffusion des transports ferroviaires, les villes de la vallée et du versant sud de la forêt de Montmorency sont choisies pour leur air sain. Des capitaines d’industrie et du commerce, des politiques, des hommes de loi, des journalistes, des artistes ou de simples petits bourgeois savourent les charmes de l’environnement verdoyant dans le confort d’une demeure reflet de leurs goûts et vitrine de leur promotion sociale. La naissance puis le développement du tourisme au XIXème siècle a nourrit l’éclectisme architecturale de ces maisons de villégiatures aux styles néo-normand, troubadour, montagnard, balnéaire…http://www.plainevallee.fr

(2) Antoine-Jean Gros, baron Gros, né à Paris le 16 mars 1771 et mort le 25 juin 1835 à Meudon, est un peintre français néoclassique et préromantique. http://www.wikiart.org

(3) Anne-Louis Girodet, ou Anne-Louis Girodet-Trioson, né à Montargis le 29 janvier 1767 et mort à Paris le 9 décembre 1824, est un peintre, illustrateur et graveur français. L’œuvre de Girodet se situe à la charnière des deux grands courants artistiques du début du XIXᵉ siècle : la peinture néoclassique et la peinture romantique

Jean-Victor Bertin, né à Paris le 20 mars 1767 et mort dans la même ville le 11 juin 1842, est un peintre français. Peintre paysagiste du courant néoclassique, il est considéré comme un des maîtres de l’école du paysage historique. http://www.proantic.com

(4) Le Salon de peinture et de sculpture, appelé de manière générique le Salon, est une ancienne manifestation artistique se déroulant à Paris depuis la fin du XVIIe siècle, qui exposait les œuvres des artistes agréées originellement par l’Académie royale de peinture et de sculpture créée par Mazarin, puis par l’Académie des beaux-arts, et ce, jusqu’en 1880. L’objectif initial du salon est de présenter au public les œuvres des derniers lauréats de l’Académie puis, à partir de 1817, de l’Ecole des beaux-arts. wikipedia

(5) La peinture sous verre est une technique unique car l’œuvre est réalisée sur le dos du verre. Alors que sur une toile on esquisse la composition à grands traits pour ensuite exécuter les aplats de couleur pour terminer graduellement par les détails, en peinture sur verre inversé on procède à l’inverse. Au contraire de la technique normale, d’exécuter les détails (le nez, les yeux, les fleurs) avant le fond (le visage, le paysage), le spectateur devant regarder l’œuvre terminée sur le côté non peint de la plaque de verre. L‘artiste peintre sur verre commence par les finesses de l’œuvre pour terminer avec les fonds. Ainsi jusqu’au moindre détail, le peintre doit imaginer dès le départ la version définitive de l’image à réaliser sachant bien qu’il devra aussi composer avec un « effet miroir » lors de l’exécution de l’image puisque ce qui est peint à l’envers à droite se trouve à l’endroit à gauche. http://www.proantic.com

(6) Joseph-Philibert Girault de Prangey est l’élève de F.E. Ricois avant d’intégrer l’Ecole des beaux-arts de Paris et apprend la technique du daguerréotype en 1841, probablement de Louis Daguerre en personne, ou bien d’Hippolyte Bayard. Jouissant d’une grande fortune personnelle, il entreprend un voyage photographique autour de la Méditerranée sur les traces de Chateaubriand. Il est très intéressé par l’architecture du Proche-Orient et visite l’Italie et les pays de l’est de la Méditerranée entre 1841 et 1844, produisant plus de 900 daguerréotypes de scènes d’architecture. De retour en France, il fait des gouaches  et des études à l’encre et au crayon sur ses photographies et les rassemble dans une petite édition de lithographies. Il produit également des stéréographes de ses propriétés et des plantes exotiques qu’il avait recueillies. http://www.connaissancedesarts.com

(7) Léon Cogniet (1794/1880) entre en 1812 à l’Ecole des beaux-arts de Paris. À partir de 1843, n’exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l’enseignement dont il est une des figures les plus importantes du XIXe siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas. Muzeo.com


Vue du château de Maintenon à travers l’aqueducchâteau-musée de Maintenon. F.E. RICOIS
  • Sources :
  • rivagedeboheme.fr
  • asagrandchamp.org
  • perche-gouet.fr
  • gazette-drouot.com
  • musee-orsay.fr
  • ecomuseevaldaigreeu/territoire.com
  • proantic.com
  • ot-cloyes-canton.fr
  • connaissancedesarts.com
  • parismuseescollections.paris.fr
  • musee-alpin-chamonix.fr
  • collections.chateau-sceaux.fr
  • Wikipedia
  • La redécouverte d’un précurseur : Joseph-Philibert Girault de Prangey (1804-1892) S. Aubenas
  • -Catalogues de tableaux et aquarelles par M. Ricois – 1866
  • -Compte rendu des travaux de la Société du département de l’Indre à Paris -1853-1866
  • -Notice des peinture, dessins, sculptures, antiquités et curiosités exposés dans le musée de Chartres (signé P. Bellier de la Chavignerie) – 1893
  • -Guide explicatif du Musée Carnavalet / par MM. C. Sellier et P. Dorbec – 1903
  • Commune de Mareil-Marly :
  • Recensements de population
  • Cadastre Napoléonien
  • Registres paroissiaux et d’Acte civil
  • Matrice des propriétés bâties
  • Matrice des propriétés foncières ; table alphabétique des propriétaires
  • Etats de sections des propriétés non bâties et bâties

Chantal Aveline Buron 

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