LES « MARRET » A FOURQUEUX

Et l’histoire des occupants du 39 rue de Saint Nom

La date de construction ou de rénovation en habitation cossue de cette propriété n’est pas précise (probablement 18ème siècle dans sa configuration actuelle). Mais il existait, très probablement sur ce site, une construction initiale plus rudimentaire dès le 16ème siècle.

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C’est Pierre MARRET qui en 1807, a acquis cette « maison de notable » où il résidera plusieurs années avant d’y décéder en 1857.

Cette maison sera transmise à ses descendants et deviendra, au XXe siècle, le lieu d’habitation et de travail d’Henri MARRET, célèbre fresquiste et maire de Fourqueux.

On sait qu’une partie de la maison a été louée à la famille Hugo en été 1836, et que, l’étude FRICOTELLE (notaire) occupait le corps de logis de droite en 1865. Un des ailes de cette maison a été le siège de l’étude et le domicile des différents notaires qui se sont succédés à Fourqueux de 1695 à 1868.

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Extrait « Carte des chasses » 1764 à 1773

Histoire des occupants de la propriété (avant les MARRET) :

La propriété lors de sa mise en vente appartenait aux 3 enfants LATINOIS Marie-Catherine (épouse CHENU), Jacques Julien et Louis Ferdinand qui était mineur à cette époque et un de leur cousin Jean Baptiste PAYN. Cette propriété leur avait été transmise lors du décès de leur père et oncle, Jean Jacques LATINOIS, en janvier 1799.

Jean Jacques LATINOIS, époux de Marie Catherine CHUPIN, née à St Nom la Bretèche (1751/1817)

Lors de son mariage à St Nom la Bretèche, le 25 janvier 1768, les témoins sont :

– Jeanne Françoise HORAIST, la mère de l’époux

– Pierre Claude LATINOIS, grand valet de pieds du Roy, frère de l’époux

– Jean Baptiste PAYN, garde des Plaisirs du Roy, à Saint-Louis de Versailles

– Julien CHUPIN, inspecteur de la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye, père de l’épouse

– Paul BROU, commis aux Aides, à Notre-Dame de Versailles, oncle maternel de l’épouse

– François BROU, inspecteur des chasses du Roy, à Saint-Germain-en-Laye, oncle maternel de l’épouse

– François GREHAU, de la paroisse de La Magdeleine de La Ville-l «Evêque à Paris, employé dans les Postes et secrétaire de Monsieur de MONTSAUGE, seigneur de Saint-Nom-la-Bretèche

Il s’agissait donc d’une famille de notable.

Jean Jacques est né à Fourqueux le 26 mars 1736 et y ai décédé le 22 janvier 1799.

Il exerçait la profession de « Grand valet de pieds du Roy »

Jacques LATINOIS (père de Jean Jacques), époux de Jeanne Françoise HORAIST, née et décédée à Fourqueux (1704/1784)

Jacques est né à Fourqueux le 27 octobre 1688 et y est décédé le 19 octobre 1752.

Il exerçait la profession de vigneron et était « bourgeois de Fourqueux »

Louis LATINOIS (père de Jacques) est né le 30 juin 1653 à Argenteuil, il est décédé le 30 juillet 1694

Il exerçait la profession de « Officier de Monseigneur le Duc d’Orléans » et « Officier de Madame la Duchesse d’Orléans »

Il a épousé a Fourqueux, le 11 février 1686, Claude DUCLOS * née vers 1664 et décédée à Fourqueux le 22 mai 1738

Louis LATINOIS était le frère de Jean LATINOIS-père- (1649/1694) Officier de Madame la Duchesse d’Orléans, notaire et procureur fiscal à Fourqueux, Louis LATINOIS était l’oncle de Jean LATINOIS-fils- né en 1685 à Argenteuil et décédé à Fourqueux le 9 novembre 1765. Il était Officier de Madame la Duchesse de Berry, puis notaire et procureur fiscal à Fourqueux Louis LATINOIS était le grand-oncle de Jean LATINOIS-petit-fils- né à Fourqueux le 13 novembre 1718 et décédé à Fourqueux le 5 avril 1775. Il était également Officier de la Reine et notaire tabellion à Fourqueux.

*Jacques DUCLOS, père de Claude DUCLOS était officier de feue la Reine et est décédé à Fourqueux le 22 mai 1738 où il demeurait. Il était l’époux de Elisabeth MAUGIN ou MANGIN  

Elisabeth MAUGIN, quant à elle était la fille de Claude MAUGIN et de Marie BACHELIER, elle-même fille de Jean BACHELIER qui a épousé à Fourqueux, le 7 septembre 1579, Jacquette BARON.

Histoire des occupants de la propriété (avant les MARRET) :

La propriété lors de sa mise en vente appartenait aux 3 enfants LATINOIS Marie-Catherine (épouse CHENU), Jacques Julien et Louis Ferdinand qui était mineur à cette époque et un de leur cousin Jean Baptiste PAYN. Cette propriété leur avait été transmise lors du décès de leur père et oncle, Jean Jacques LATINOIS, en janvier 1799.

Jean Jacques LATINOIS, époux de Marie Catherine CHUPIN, née à St Nom la Bretèche (1751/1817)

Lors de son mariage à St Nom la Bretèche, le 25 janvier 1768, les témoins sont :

– Jeanne Françoise HORAIST, la mère de l’époux

– Pierre Claude LATINOIS, grand valet de pieds du Roy, frère de l’époux

– Jean Baptiste PAYN, garde des Plaisirs du Roy, à Saint-Louis de Versailles

– Julien CHUPIN, inspecteur de la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye, père de l’épouse

– Paul BROU, commis aux Aides, à Notre-Dame de Versailles, oncle maternel de l’épouse

– François BROU, inspecteur des chasses du Roy, à Saint-Germain-en-Laye, oncle maternel de l’épouse

– François GREHAU, de la paroisse de La Magdeleine de La Ville-l «Evêque à Paris, employé dans les Postes et secrétaire de Monsieur de MONTSAUGE, seigneur de Saint-Nom-la-Bretèche

Il s’agissait donc d’une famille de notable.

Jean Jacques est né à Fourqueux le 26 mars 1736 et y ai décédé le 22 janvier 1799.

Il exerçait la profession de « Grand valet de pieds du Roy »

Jacques LATINOIS (père de Jean Jacques), époux de Jeanne Françoise HORAIST, née et décédée à Fourqueux (1704/1784)

Jacques est né à Fourqueux le 27 octobre 1688 et y est décédé le 19 octobre 1752.

Il exerçait la profession de vigneron et était « bourgeois de Fourqueux »

Louis LATINOIS (père de Jacques) est né le 30 juin 1653 à Argenteuil, il est décédé le 30 juillet 1694

Il exerçait la profession de « Officier de Monseigneur le Duc d’Orléans » et « Officier de Madame la Duchesse d’Orléans »

Il a épousé a Fourqueux, le 11 février 1686, Claude DUCLOS * née vers 1664 et décédée à Fourqueux le 22 mai 1738

Louis LATINOIS était le frère de Jean LATINOIS-père- (1649/1694) Officier de Madame la Duchesse d’Orléans, notaire et procureur fiscal à Fourqueux, Louis LATINOIS était l’oncle de Jean LATINOIS-fils- né en 1685 à Argenteuil et décédé à Fourqueux le 9 novembre 1765. Il était Officier de Madame la Duchesse de Berry, puis notaire et procureur fiscal à Fourqueux Louis LATINOIS était le grand-oncle de Jean LATINOIS-petit-fils- né à Fourqueux le 13 novembre 1718 et décédé à Fourqueux le 5 avril 1775. Il était également Officier de la Reine et notaire tabellion à Fourqueux.

*Jacques DUCLOS, père de Claude DUCLOS était officier de feue la Reine et est décédé à Fourqueux le 22 mai 1738 où il demeurait. Il était l’époux de Elisabeth MAUGIN ou MANGIN  

Elisabeth MAUGIN, quant à elle était la fille de Claude MAUGIN et de Marie BACHELIER, elle-même fille de Jean BACHELIER qui a épousé à Fourqueux, le 7 septembre 1579, Jacquette BARON.

Histoire des occupants de la propriété (avant les MARRET) :

La propriété lors de sa mise en vente appartenait aux 3 enfants LATINOIS Marie-Catherine (épouse CHENU), Jacques Julien et Louis Ferdinand qui était mineur à cette époque et un de leur cousin Jean Baptiste PAYN. Cette propriété leur avait été transmise lors du décès de leur père et oncle, Jean Jacques LATINOIS, en janvier 1799.

Jean Jacques LATINOIS, époux de Marie Catherine CHUPIN, née à St Nom la Bretèche (1751/1817)

Lors de son mariage à St Nom la Bretèche, le 25 janvier 1768, les témoins sont :

– Jeanne Françoise HORAIST, la mère de l’époux

– Pierre Claude LATINOIS, grand valet de pieds du Roy, frère de l’époux

– Jean Baptiste PAYN, garde des Plaisirs du Roy, à Saint-Louis de Versailles

– Julien CHUPIN, inspecteur de la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye, père de l’épouse

– Paul BROU, commis aux Aides, à Notre-Dame de Versailles, oncle maternel de l’épouse

– François BROU, inspecteur des chasses du Roy, à Saint-Germain-en-Laye, oncle maternel de l’épouse

– François GREHAU, de la paroisse de La Magdeleine de La Ville-l «Evêque à Paris, employé dans les Postes et secrétaire de Monsieur de MONTSAUGE, seigneur de Saint-Nom-la-Bretèche

Il s’agissait donc d’une famille de notable.

Jean Jacques est né à Fourqueux le 26 mars 1736 et y ai décédé le 22 janvier 1799.

Il exerçait la profession de « Grand valet de pieds du Roy »

Jacques LATINOIS (père de Jean Jacques), époux de Jeanne Françoise HORAIST, née et décédée à Fourqueux (1704/1784)

Jacques est né à Fourqueux le 27 octobre 1688 et y est décédé le 19 octobre 1752.

Il exerçait la profession de vigneron et était « bourgeois de Fourqueux »

Louis LATINOIS (père de Jacques) est né le 30 juin 1653 à Argenteuil, il est décédé le 30 juillet 1694

Il exerçait la profession de « Officier de Monseigneur le Duc d’Orléans » et « Officier de Madame la Duchesse d’Orléans »

Il a épousé a Fourqueux, le 11 février 1686, Claude DUCLOS * née vers 1664 et décédée à Fourqueux le 22 mai 1738

Louis LATINOIS était le frère de Jean LATINOIS-père- (1649/1694) Officier de Madame la Duchesse d’Orléans, notaire et procureur fiscal à Fourqueux, Louis LATINOIS était l’oncle de Jean LATINOIS-fils- né en 1685 à Argenteuil et décédé à Fourqueux le 9 novembre 1765. Il était Officier de Madame la Duchesse de Berry, puis notaire et procureur fiscal à Fourqueux Louis LATINOIS était le grand-oncle de Jean LATINOIS-petit-fils- né à Fourqueux le 13 novembre 1718 et décédé à Fourqueux le 5 avril 1775. Il était également Officier de la Reine et notaire tabellion à Fourqueux.

*Jacques DUCLOS, père de Claude DUCLOS était officier de feue la Reine et est décédé à Fourqueux le 22 mai 1738 où il demeurait. Il était l’époux de Elisabeth MAUGIN ou MANGIN  

Elisabeth MAUGIN, quant à elle était la fille de Claude MAUGIN et de Marie BACHELIER, elle-même fille de Jean BACHELIER qui a épousé à Fourqueux, le 7 septembre 1579, Jacquette BARON.


Source: Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines

Cadastre 1819 ; Propriété Pierre MARRET, bourgeois à Paris
Coupe transversale (www: 2.culture.gouv.fr)

Le frère aîné d’Henri MARRET, Charles MARRET résidera quant à lui, dans une maison que l’on appelait la villa COLLIN ou « le château » parce qu’elle avait été édifiée, par son beau-père, Armand COLLIN, sur l’emplacement de l’ancien château de Fourqueux.

Pierre MARRET

Pierre MARRET, premier membre de la famille ayant résidé à Fourqueux.

Il est né en 1765 à Tourzel Ronzières en Auvergne et s’installe à Paris juste avant la Révolution.

Il se marie en 1801 à Paris avec Marie Jeanne COTTARD (née à Fourqueux en 1776 et décédée à Paris en 1844). Marie Jeanne COTTARD était l’arrière-petite-fille de Anne BEAUVAIS (1683/1739), de la famille BEAUVAIS de Fourqueux et Mareil-Marly.

Marie Jeanne COTTARD

Pierre MARRET était orfèvre et c’est lui qui a établi la notoriété de la Maison MARRET dans le secteur de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie.

Plusieurs de ses descendants poursuivront dans cette voie. C’est en 1807, qu’il acquiert une maison de notable à Fourqueux (village d’origine de son épouse).

Le contrat d’achat, est passé devant Me Dupuis notaire de Saint Germain en Laye les 27 et 31 décembre 1807.

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1° M. Jean Baptiste Payn, régisseur du Domaine de Gravelle demeurant à Gravelle 2° M. Louis Guillaume Chenu, traiteur et Marie Catherine Latinois, sa femme demeurant à Paris rue de la Harpe n° 64; 3° Jacques Julien Latinois, cultivateur demeurant à Fourqueux, tant en leurs noms que comme s’étant porté forts de M. Jacques Louis Ferdinand Latinois, mineur avec promesse de rapporter la ratification entendu à M. et Madame Pierre Marret une grande maison à porte cochère sise à Fourqueux avec jardin de la contenance d’environ un hectare cinquante-trois ares, douze centiares plus dix-sept ares quatre-vingt-six centiares environ de terre à côté du jardin planté d’arbres, essence de châtaignier, moyennant douze mille francs de prix principal dont six mille francs ont été payés par le contrat même qui en contient quittance moyennant une rente viagère de huit cent francs.

On sait également que Pierre MARRET s’installera réellement et définitivement à Fourqueux en 1846 (tableau recensement).

Il décédera à Fourqueux à l’âge de 92 ans, le 20 décembre 1857 et sera inhumé au Père Lachaise (Paris).

Le couple aura 4 enfants :

– Pauline Geneviève (1802/1834)

Justin Abélard (1803/1844) bijoutier, a épousé sa cousine germaine, Geneviève Angélique BESSE

– Hyppolite Charles (1804/1883), orfèvre/bijoutier

– Charles Augustin (1807/1846)

Ainsi que :

– Jean Charles Auguste (1790/1851) fils naturel de Pierre MARRET, qui a été adopté par Marie-Jeanne COTTARD

Les cinq enfants exerceront tous dans le milieu de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie.

Après le décès de Pierre MARRET, la maison est mise en vente, mais sans succès. Cette propriété sera donc transmise à ses descendants.

Justin Abélard MARRET

Il est né à en 1803 à Paris.

Il se marie à Paris en 1832 avec Geneviève Angélique BESSE, qui est née à Triel sur Seine en 1803 et qui décédera à Fourqueux le 06 mai 1887. Elle sera inhumée au Père Lachaise.

G. A. BESSE était la cousine de M. J. COTTARD (devenue donc sa belle-mère par mariage).

Après la mort de son beau-père Pierre MARRET, celle-ci, devenue veuve, viendra se retiré à Fourqueux où elle décédera.

Justin Abélard était bijoutier (maison MARRET et Frères), il décédera à Paris en 1844 et sera inhumé au Père Lachaise.

Le couple aura 4 enfants :

– Marie Eugénie (née à Paris en 1833 / décédée chez sa grand-mère (Marie Geneviève COTTARD) à Fourqueux le 01/07/1834 et probablement inhumée à Fourqueux)

– Ernest Felix (né à Paris en 1835 et décédé en Haute Vienne en 1911, inhumé à Versailles) bijoutier/joaillier (maison MARRET et Frères)

– Charles Eugène (né à ? en 1839, décédé à Fourqueux le 01/01/1840 et probablement inhumé à Fourqueux)

– Hippolyte Louis (né en 1841 à Paris et décédé à Paris en 1920), Joaillier/bijoutier (maison MARRET et Frères)

Ernest Felix MARRET

(Chevalier de la Légion d’Honneur)

Il est né en 1835 à Paris, et se marie en 1860 avec Clémence Angélique BROQUET (née à Paris en 1840, décédée à Paris en 1904 et inhumée à Versailles)

Ernest MARRET ET Clémence BROQUET

Il était bijoutier joaillier à Paris maison MARRET et Frères

Il décédera le 26/11/1911 en Haute-Vienne et sera inhumé à Versailles

Le couple aura 3 enfants :

– Charles Ernest, né à Paris en 1861 et décédé à Fourqueux le 26/01/1958 (probablement inhumé à Fourqueux), Joaillier (entreprise familiale), il épousera à Paris en 1891, Marie Albertine COLLIN (fille de François Armand COLLIN)

– Paul Charles (né à Paris en 1863 et décédé en Seine-Maritime le 03/03/1935, Joaillier (maison MARRET et Frères)

– Henri Justin (1878/1964)


Les 3 fils de Ernest MARRET dont Henri, le plus jeune

Henri Justin MARRET

Henri MARRET à l’âge de 17 ans, en 1895

Il est né le 15/02/1878, 16 rue de Vivienne (Paris)

Il se marie le 20/05/1903 à Paris avec Marie Madeleine LARCHER, fille de libraire (née en 1882 / décédée à Fourqueux le 20/2/1974, et probablement inhumée à Fourqueux)

Il était peintre fresquiste

On sait qu’il passe sa jeunesse à Fourqueux. Etant considéré comme de « santé fragile », il sera « surprotégé » par sa famille. Il étudie au lycée de Versailles et fait l’école des Beaux-Arts.

Pendant la guerre de 14-18, il travaille dans les ateliers de camouflage, non loin du front de Verdun.

En 1919, la famille quitte Paris pour s’installer définitivement à Fourqueux dans la maison du grand-père Ernest, dont il a hérité. C’est là que, démobilisé, il installe son atelier,

Il participe avec Maurice DENIS (son ami et voisin Saint Germanois), en 1921, à la décoration de l’église St Louis de Vincennes et en 1932, à la décoration de l’église St Esprit à Paris.

Fervent croyant, son œuvre est baignée par sa foi religieuse.

La mort de son fils ainé en 1926 sera vécue par lui comme une offrande faite au Seigneur et il vivra avec bonheur et fierté l’entrée dans la vie religieuse de ses deux filles.

Sa vie à FOURQUEUX :

Il sera Conseiller municipal en 1929, puis Maire de Fourqueux en 1937 et jusqu’en 1944.

Durant l’occupation, l’officier de la « Kommandantur » qui était installé à Fourqueux était comme lui peintre et admiratif de l’œuvre d’Henri MARRET. On suppose que cette admiration a peut-être permis au « maire » d’aider des jeunes gens foulqueusiens à échapper à la réquisition.

Témoignage de Sœur Denise MARRET :

« Un camp de réparation de voitures militaires allemandes fut installé sur le terrain de golf, des prisonniers français y travaillaient. L’un d’eux réussit à s’évader profitant de la forêt toute proche. Henri MARRET fut séquestré, toute la journée, dans la mairie. Notre maison fut fouillée de fond en combles par des soldats armés, mais aucune trace du prisonnier. Personne ne fut exécuté.

Durant cette période, une de mes sœurs, qui, étudiante, avait milité en politique, entra dans un réseau de Résistance. Elle passa souvent la ligne de démarcation, porteuse de messages compromettants et de renseignements pour la France Libre. Henri MARRET le savait, ainsi gardait-il le secret et respectait sa liberté et ses absences non motivées. Il se savait lui-même surveillé. »

Il quittera ses fonctions de Maire le 1er septembre 1944 suite à la constitution d’un Comité FFI.

Il décède à Fourqueux le 25/7/1964 à l’âge de 86 ans.

Le couple aura 5 enfants :

– Jean Charles (1904/ décédé à Fourqueux en 1926, à l’âge de 22 ans)

– Geneviève Marie (1905/1997) mariée à Fourqueux le 07/09/1932 avec Roger Louis FARAUT

– Helene Andrée (1909/1964) Religieuse

– Yvonne Germaine (1916/ décédée à l’hôpital de Garches, inhumée à Fourqueux le 31/12/2004)

– Denise Marie (née à Fourqueux le 13/07/1919 / décédée le 25/11/2015 à Quincy-Senart) Religieuse

Les 5 enfants MARRET

Henri MARRET accueille le Président de la République Vincent AURIOL – 1960
Henri MARRET

Cette maison est classée et répertoriée par le Ministère de la Culture

Extrait : Base Mérimée (Dossier du 39 rue de Saint Nom, Fourqueux)

Biographie :

1901    Première participation au Salon des Artistes Français avec son œuvre « La rentrée des barques »

1916    Croix de guerre 14/18

1923    Nommé professeur de l’Ecole Nationale d’Arts Appliqués

1936    Chevalier de la Légion Honneur

1942    Prix Puvis de Chavannes (Prix Puvis de Chavannes Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et comporte une rétrospective de l’œuvre du lauréat au Musée d’art moderne de la Ville de Paris ou au Grand Palais)

1948    Elu Président de la Société Nationale des Beaux-Arts (il y siègera jusqu’en 1960)

Henri MARRET a réalisé 8 « Chemins de Croix » à fresque entre 1921 et 1931, dont celui de l’église de Fourqueux en 1922

Quelques œuvres liées à Mareil-Marly

  • Sortie école Mareil-Marly en 1923, gravure sur bois
  • Eglise de Mareil-Marly en 1924
  • L’abreuvoir de Mareil Marly en 1960

Quelques œuvres liées à Fourqueux

Dans la Villa Collin, se trouve :

Deux huiles sur toile « Printemps et Automne »

Dans l’église de Fourqueux :

Outre le Chemin de croix réalisé en 1922, on trouve la fresque du Monument aux Morts de Fourqueux

Dans la Mairie de Fourqueux :

Salle conseil municipal


Monument aux Morts de Fourqueux – Huile sur toile – (H2,50 x L2,20 m) – 1920-1923

Ainsi que 3 dons de la famille MARRET :


La Fontaine Saint-Michel
Huile sur toile
Don de la famille Henri MARRET

Retour des champs
Huile sur toile 1908
Don de la famille Henri MARRET

Dans les Champs – Temps d’orage
Bureau du Maire
 
Huile sur toile – Exposée au Salon de la SNBA en 1909 – H160 x L100 cm
Don de la famille Henri MARRET



Merci à
http://www.henrimarret-peintre.fr
http://www.lesmarret.marret.co
http://www.jacques.colliard.pagesperso-orange.fr
(jlmarret)


Chantal Aveline Buron
Le partage des connaissances, la transmission et l’échange des informations sont essentiels. Toutefois, ce texte qui représente de nombreuses heures de recherche ne peut être utilisé sans l’accord de l’auteur.

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